Issu d'une famille de prêtres et de banquiers allemands, Max Planck commence sa carrière en 1885 comme assistant à l'université de Kiel, puis rejoint l'université de Berlin où il reste jusque 1928. Passionné par la physique, et plus particulièrement par la thermodynamique, Planck se rend célèbre pour ses travaux sur le rayonnement thermique du corps noir. Il obtiendra d’ailleurs le prix Nobel de physique en 1918. Pressenti pour présider le conseil de physique Solvay 1911, Planck finira par décliner la proposition mais acceptera le rôle de rapporteur. Planck se fait aussi connaître pour avoir défendu, dans le courant des années 1890, un collègue juif que le gouvernement allemand voulait expulser pour ses activités socialistes. Il se montre également favorable à l’accès aux études scientifiques pour certaines femmes exceptionnelles comme Lise Meitner. Pendant la Première Guerre mondiale, Max Planck parvient à empêcher l’expulsion de scientifiques étrangers des pays ennemis de l’Allemagne de l’Académie des Sciences de Berlin dont il fait partie. Il signe cependant le Manifeste des 93. Un acte dont il se rétractera par la suite. Sous le Troisième Reich, Planck décide de garder son poste en dépit de la crise de conscience que cela lui pose. Malgré tout, il sera contraint de démissionner en 1938. La Seconde Guerre mondiale est une période particulièrement difficile pour lui, avec l’exécution de son fils par les nazis en 1944 et la destruction de sa maison par les bombardements alliés.
Il meurt le 4 octobre 1947 à Göttingen, en Allemagne.