Le soutien des Instituts Solvay aux chercheuses
Bien que la représentation des femmes lors des conseils Solvay soit rare, les Instituts Solvay les ont tout de même soutenu dès le début dans leurs recherches en leur octroyant des bourses d'étude et des subsides.
En 1926, Hortense Van Risseghem, qui travaille au sein du laboratoire de chimie générale de l’ULB, obtient ainsi un financement pour la poursuite de ses recherches.
En 1935, Alice Lacourt une autre chercheuse en chimie à l’ULB obtient elle aussi un subside des instituts, notamment parce qu’elle avait été très appréciée en tant que secrétaire lors de précédents conseils Solvay. À l’aide de ce subside, elle entreprend et réussit une formation en microchimie aux laboratoire de Graz et de Vienne en Autriche.
La même année, Jeanne Cornet, jeune docteure en chimie et épouse du chercheur Louis Henry, obtient elle aussi, après avoir sollicité sans succès le FNRS et la CRB Educational Foundation, une bourse d’étude pour étudier à Yale, ce qui lui permet aussi de suivre son mari aux Etats-Unis.
Alice Lacourt et Jeanne Cornet recevront chacune 2500 francs belges (environ 1875 € en 2017). La valeur du subside reçu par Hortense Van Risseghem n’est pas connue.
Toutes trois ont également pu compter sur l’appui apporté par leurs collègues professeurs masculins à l’ULB, souvent étroitement associés aux commissions administratives des instituts Solvay, pour l’obtention de ces aides financières, comme Henry Wuyts et Georges Chavanne. ↠